La ville s’est endormie, mais ses enseignes clignotent encore. Comme si quelqu’un, quelque part, attendait.
Cette série est une dérive. Une marche sans but dans un monde presque vide, où les architectures massives dialoguent avec la lumière des néons. Dans “Brutalisme”, les bâtiments sont les personnages principaux. Leurs angles tranchants, leurs façades anonymes, leurs enseignes absurdes racontent une autre histoire de la modernité : celle de l’abandon, de l’attente, et d’un futur qui ne viendra jamais.
Inspirée à la fois par l’esthétique cyberpunk des années 80, le cinéma de Michael Mann, les ruines du modernisme socialiste et la photographie de Greg Girard ou Edward Hopper, cette série recrée une ville imaginaire, figée entre deux temps. Les lettres sur les enseignes sont déformées, presque lisibles mais jamais exactes — comme dans un rêve où le langage commence à se dissoudre.
Style et ambiance
Tout est baigné dans une lumière bleue et rouge, moite et métallique. Le bitume est toujours mouillé, les rues toujours vides, et les mots toujours presque compréhensibles. C’est un monde post-humain, mais pas encore inhumain. Il y a des traces de vie — des reflets dans les vitrines, des produits sur les étagères — mais personne ne vient.
C’est le brutalisme comme langage poétique. Un monde qui ne crie pas, mais qui attend.
Technologie: Stable Diffusion XL, LoRA, Auto1111, ControlNet.




















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