Nous pensions créer des esprits. Nous n’avons fait qu’assembler des silences.
– Notes retrouvées dans le carnet d’Ishida, cycle 7, unité 3
Les oubliés d’un monde où la biologie a été déclarée obsolète. Les Enfants d’Ishida ne sont pas nés. Ils ont été extraits, modélisés, raffinés. Dans les laboratoires oubliés du complexe Ishida, une nation sans nom a tenté de recréer l’enfance – non pas pour la sauver, mais pour la reprogrammer.
Chaque image de cette galerie est un fragment d’un univers oublié, un rêve fracturé où la chair est facultative, et la mémoire une ligne de code. Les enfants y deviennent des figures tragiques : marionnettes câblées, coquilles vides ou embryons de conscience suspendus dans une matrice. Le projet Ishida n’avait pas pour but de cloner des humains, mais d’éradiquer l’imprévisible. Ce qu’il a produit, c’est une génération sans langue, sans passé, sans fuite possible.
Style et influences
« Les Enfants d’Ishida » mêle esthétique cyber-organique, horreur clinique et onirisme dystopique. La série emprunte à l’imagerie post-industrielle japonaise, aux cauchemars technoïdes de Shinya Tsukamoto, à la solitude mécanique de Tsutomu Nihei, et aux chairs absurdes de Cronenberg. On y retrouve aussi un goût pour l’ambiguïté émotionnelle : chaque visage, chaque posture semble hésiter entre la résignation et la naissance d’un doute. Peut-être même d’un refus.
Ce n’est pas une galerie de science-fiction. C’est une galerie d’après la fin, quand tout a été tenté. Une galerie d’enfants fantômes qui cherchent, sans savoir pourquoi, à redevenir humains.
Technologies utilisées: Stable Diffusion 1.5, Dreambooth, ControlNet



















































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